01.
Les réflexes archaïques, qu’est-ce que c’est ?
Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques, involontaires, que l’on observe chez les nouveau-nés et dont certains sont d’ailleurs testés à la naissance par les pédiatres (réflexe de la marche automatique, réflexe de Moro, réflexe d’agrippement,…). Observables in-utero pour certains dès les premières semaines de vie du fœtus, ils constituent une réaction à des stimuli sensoriels internes et/ou externes transmis par les neurones. La plupart émergent in-utero, s’activent et maturent à la naissance puis s’intègrent durant la première année de vie de l’enfant. Ainsi, ils participent à la maturation du système nerveux du bébé et contribuent à la maturité du système sensoriel, à la mise en place du schéma corporel, au développement des compétences motrices et à la maturité émotionnelle. Ces fondations sont posées globalement durant les 12 premiers mois de la vie.
02.
À quoi servent les réflexes archaïques ?
Ils constituent les bases fondamentales de la construction neurologique de l’individu car c’est par l’intermédiaire de mouvements réflexes du corps répétés que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et établir un réseau de communication entre toutes les parties du système nerveux. Leur activation est donc indispensable à son développement :
- Physique/moteur : posture, tonus musculaire, coordination,…
- Cognitif : apprentissage, mémoire, concentration,...
- Emotionnel : confiance en soi, gestion du stress,…
Par exemple, c’est grâce à cette intégration progressive des réflexes archaïques au schéma moteur que bébé va pouvoir progressivement contrôler sa tête et renforcer son tonus musculaire, coordonner ses gestes petit à petit puis trouver un équilibre postural.
Ainsi, au fur et à mesure les réflexes vont s’intégrer pour permettre l’émergence de mouvements contrôlés, coordonnés et volontaires.
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À quoi peut-on voir que certains réflexes ne sont pas bien intégrés ?
Notre histoire (grossesse, mode de naissance, prématurité, environnement stressant,…)et nos chemins de vie peuvent altérer la bonne intégration de nos réflexes. C’est comme un caillou dans notre chaussure. Il est possible de marcher mais nous sommes obligés de mettre en place des stratégies pour compenser la gêne. Ainsi, il est plus difficile d’accéder à notre plein potentiel. En intégrant nos réflexes, nous devenons disponibles pour agir favorablement et laisser la place à toutes nos capacités corporelle, émotionnelle et cognitive.
Si vous vous reconnaissez ou reconnaissez vos enfants dans une ou plusieurs de ces descriptions ci-dessous, peut-être que certains de vos réflexes ne sont pas complètement intégrés.
- Je suis de nature stressée, anxieuse, je me sens souvent fatigué(e).
- Je suis peureux, timide. J’ai vraiment peur de parler devant toute la classe quand je dois réciter une poésie par exemple ou j’ai peur d’aller parler à quelqu’un que je ne connais pas.
- J’ai beaucoup de peurs en moi, souvent irrationnelles. Je suis sujet (e) aux cauchemars, aux terreurs nocturnes, aux insomnies. J’ai des angoisses de séparation.
- J’ai du mal à m’endormir, je me réveille souvent la nuit.
- J’ai du mal à gérer mes émotions et ça peut être explosif, comme un feu d’artifice.
- Il est difficile pour moi de m’adapter à de nouvelles situations. J’ai peur de l’inconnu, je ne supporte pas l’imprévu. J’ai besoin de rituels.
- Je me bagarre souvent.
- J’ai du mal à faire des choix.
- Je me trouve souvent nul(le), je n’ai pas confiance en moi.
- Je suis très sensible aux sons, à la lumière, aux odeurs,…
- J’ai la bougeotte, c’est difficile pour moi de rester assis pendant un moment.
- Je marche sur la pointe des pieds ou je frappe les talons lorsque je marche. Mes semelles sont inégalement usées. Je me cogne ou je trébuche souvent.
- J’ai ou j’ai eu des difficultés à apprendre ou à faire du vélo, à nager,…
- J’ai des difficultés à attraper une balle, pour nouer mes lacets.
- J’ai le dos voûté, je m’affale sur ma chaise. J’enroule mes jambes autour des pieds de la chaise ou quand je suis au sol, je mets mes jambes en « W »
- Je me couche sur mon bras ou je tiens ma tête pour faire mes devoirs, je tourne ma feuille pour écrire.
- C’est difficile pour moi de reconnaître ma gauche et ma droite.
- Je fais toujours pipi au lit après 5 ans.
- J’ai besoin d’aide pour m’habiller, boutonner mes vêtements.
- Je mâchouille tous mes stylos, je me mange les ongles,…
- Je suis maladroit.
- Je n’aime pas les activités sportives, je n’ai pas d’endurance.
- J’ai le mal des transports, j’ai le vertige.
- Je déteste les vêtements trop serrés ou les étiquettes qui grattent.
- Je perds souvent le fil des discussions et pars dans mes pensées.
- Je n’aime pas lire, j’ai des difficultés pour lire, je saute des mots.
- Je n’aime pas écrire, j’ai des difficultés en écriture (ratures, écriture irrégulière soit trop gros soit trop petit, fautes en recopiant ce qu’il y a écrit au tableau).
- C’est fatiguant pour moi de tenir un stylo. J’ai les doigts crispés, le poignet douloureux,…
- J’ai du mal à rester concentré.
- J’ai des difficultés en calcul ou en orthographe.
- Je ne suis pas organisé(e), je ne sais pas faire les tâches dans l’ordre, j’ai tendance à procrastiner, je suis sois en avance soit en retard,…
- Je suis « trop » organisé(e), j’ai besoin de maîtriser ce qu’il va se passer.
- Je suis agité(e), on dit de moi que je suis hyperactif(ve)
- J’ai des difficultés pour me repérer dans le temps et dans l’espace. Lire un plan ou reconnaître un trajet pour me déplacer est un exercice difficile.
04.
Comment se passe une séance ?
1ère séance : Echange-Anamnèse sur votre situation & vos défis, travail sur votre objectif de séance, évaluation du niveau d’intégration des différents réflexes et première initiation à des mouvements rythmiques (passifs ou actifs) ou stimulations sensorielles.
Séances de suivi : En fonction de votre besoin, du travail des réflexes à réaliser et de votre évolution, plusieurs séances seront à envisager.
Mouvements à effectuer chez soi : Après chaque séance, vous repartez avec des petits mouvements à effectuer chez vous afin de les intégrer facilement à votre quotidien.
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Prendre rendez-vous
Il n’est jamais trop tard pour prendre soin de vous et devenir acteur de votre santé. Quelque soit votre motif de consultation, à vous de jouer !